Quand on parle de parasites des courges, on pense souvent à la bibitte rayée. Mais il y a un autre ravageur sournois : la perceuse de la courge. Contrairement aux chrysomèles, elle agit à l’intérieur de la tige, ce qui rend son attaque difficile à détecter… jusqu’à ce que le plant dépérisse.
Comment la reconnaître ? 🔍

- L’insecte adulte ressemble à un papillon de nuit rouge-orangé et noir.
- La femelle pond de petits œufs brun-rouge à la base des tiges en début d’été.
- Les larves, blanchâtres et dodues, pénètrent dans la tige et la creusent.
Les dégâts au potager 🚨
- Les plants semblent soudainement faner malgré un arrosage suffisant.
- En grattant la base de la tige, on voit une sciure orangée : signe de l’activité des larves.
- Si on ouvre la tige, on découvre souvent une ou plusieurs chenilles blanches en train de manger l’intérieur.
Comment prévenir et contrôler la perceuse ? 🌿
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Filets d’insectes : utiles surtout en début de saison, pour bloquer la ponte.
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Buttage : recouvrir la base des tiges avec de la terre ou du paillis pour favoriser l’enracinement secondaire et limiter l’accès.
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Rotation des cultures : ne pas replanter courges et citrouilles au même endroit chaque année.
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Surveillance régulière : inspecter la base des tiges pour détecter les œufs et les détruire.
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Intervention manuelle ✂️ : si un plant est atteint, on peut fendre délicatement la tige avec un couteau, retirer la larve, puis reboucher avec de la terre humide pour permettre à la plante de cicatriser.
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Choix de variétés plus résistantes : certaines variétés de courges d’hiver ou de citrouilles tolèrent mieux l’attaque.
En résumé 🌞
La perceuse de la courge agit dans l’ombre, mais en combinant prévention (filets, rotation, paillage) et intervention rapide, il est possible de limiter ses dégâts et sauver une belle récolte à l’automne.